Le cancer du col de l’utérus représente le 4è cancer le plus fréquent à l’échelle mondiale. Si vous avez entre 20 à 65 ans, que vous aillez ou non des rapports sexuels, que vous vous protégez ou non par l’utilisation des préservatifs, que vous soyez vacciné ou non contre le VPH. L’on ne pourra jamais être totalement à l’abri d’une infection par le VPH, le virus responsable du cancer du col de l’utérus. C’est pourquoi il est important, en tant que femme, d’effectuer des diagnostiques du cancer du col de l’utérus systématique pour pouvoir se préserver de l’aggravation de la maladie en cas de doute.
Par les symptômes du cancer du col de l’utérus
Les symptômes d’une maladie quel qu’elle soit, représentent le premier moyen de l’identifier. Une information qui n’aura pas pour but de confirmer si vous êtes atteinte ou non du cancer du col de l’utérus, mais surtout de vous inciter à effectuer les dépistages prévus pour diagnostiquer réellement celle-ci. Il faut noter que le cancer du col de l’utérus ne se manifeste généralement qu’à un stade avancé. Les symptômes les plus fréquents se manifestent par des saignements et des pertes vaginales (malodorante et abondante) anormaux. Ils peuvent s’accompagner d’une difficulté à uriner ou à seller ou bien d’une fuite d’urine ou de selle par le vagin. Peuvent survenir également des douleurs pelviennes, au niveau du bas du dos, du thorax, ou des os. Cependant, ne paniquez pas, plusieurs infections peuvent présenter des symptômes similaires, donc il serait préférable de procéder, toujours selon l’avis de votre médecin traitant ou de votre gynécologue, au test pour diagnostiquer le cancer du col de l'utérus prévu à cet effet, pour en avoir le cœur net.
Par le dépistage par frottis du col de l’utérus
Le frotti cervico-utérin dont la pratique régulière est recommandée à un intervalle de 3 ans qui est un examen permettant de détecter une dysplasie et éventuellement le cancer du col de l’utérus avant que ce dernier ne se soit encore propagé vers les organes voisins. Il permet donc de repérer les lésions provoquées par HPV (Human Papilloma Virus) et de les soigner avant qu’elle ne se transforme en cancer. D’ailleurs si jamais un cancer venait à être découvert il pourra être traité tôt avec des soins moins lourds.
Par d’autres méthodes de dépistage complémentaire au résultat du frottis
Dans le cas où les résultats de l’examen du frottis du col de l’utérus s’avèrent être douteux, des examens complémentaires vont être faits pour identifier l’existence et le stade atteint par le cancer du col de l’utérus. Notamment, pour un diagnostique de cancer du col de l’utérus sûr l’on procède directement, sur les frottis douteux, à la recherche de l’ADN des papillon a virus par des techniques de biologie moléculaire ou la recherche au microscope de la présence simultanée de deux protéines particulières.